mercredi 24 février 2016

Pour Flavie

Flavie, troisième de la fratrie, a fêté au début de ce mois, ses (déjà ?) 27 ans.

Pour l'occasion, je lui ai cousu un set de beauté auquel j'ai ajouté un lait démaquillant et un tonique de production biologique.

Le tissu éponge des lingettes provient de la récupéraiton de linges de bain qui rappelle ainsi à notre fille le temps de quand elle était encore à la maison.








Petit détour par la cuisine. L'autre jour, j'ai eu envie de refaire le fameux granola dont tout le monde raffole. Du coup, je multiplie la recette et je distribue !

Tant qu'à faire, autant manger des trucs sympa pour la santé et ce granola est tellement bon, qu'on a vraiment pas l'impression de manger diététique, mais plutôt de succomber à une tendre gourmandise.
A manger tel quel, ou mélangé à du yogourt, ou dans du lait, ou mélangé à des fruits frais ou cuits....









La recette, je l'ai trouvée là-dedans. L'essayer, c'est l'adopter !!!



400 g de flocons de céréales
80 g de graines de tournesol
2 cs de graines de courge
2 cs rases de graines de sésame
2 cs rases de graines de lin
100 g d'amandes entières
50 g de noisettes
4 cs de miel liquide
12 cl d'huile neutre
2 cs de sucre en poudre
extrait de vanille
4 cs de raisins secs (ou plus selon votre goût)
quelques abricots secs, figues ou autres fuits secs que vous aimez

- Préchauffez le four à 160 °
- Mélangez dans un grand saladier les flocons de céréales, les graines, les amandes et les noisettes
- Dans une casserole, faites fondre le miel avec l'huile, le sucre quelques gouttes d'extrait de vanille 
  et 12 cl d'eau. Portez à la limite de l'ébullition puis versez dans le saladier. Mélangez bien.
- Versez ce mélange dans une plaque allant au four et faites dorer 15 mn, mélangez. Abaissez la 
   température à 140° et laissez cuire encore 15 mn : le granola doit être bien doré
- Eteignez le four et laissez-le reposer au moins 2 heures
- Découpez alors les abricots secs, figues, etc.,  en morceaux et ajoutez-les. Servez avec du lait, du 
  fromage blanc ou du yaourt.




samedi 20 février 2016

CONFIDENCE II

Vos mots m'ont beaucoup touchée, émue, réconfortée et rassurée.
Merci du fond du coeur de chacun de vos commentaires.

J'ai toujours préféré l'option de la parole plutôt que du silence ou de l'attitude de l'autruche qui consiste à refuser d'affronter la réalité dans l'idée ou l'espoir que les choses changeront d'elles-mêmes.
La parole permet de mettre des mots sur nos peines et nos chagrins et lorsque les mots sont posés, la gentillesse de nos proches ou parfois de personnes plus éloignées, voir inconnues,  a alors une chance de s'exprimer et de nous apporter le réconfort dont nous avons besoin. C'est aussi donner une chance à l'autre de libérer un pouvoir inestimable, celui de faire preuve de bienveillance et de d'empathie.

Je continue de penser que, malgré des apparences souvent trompeuses, l'être humain reste capable de belles et grandes choses et que c'est dans sa nature d'être bon.

Mais il ne faut surtout pas oublier de célébrer la vie lorsqu'elle nous offre des moments de bonheur, de joie, lorsque nos espoirs et nos rêves sont bien trop grands pour rester dans le silence.

Et puis, je continue à préférer les partages sur mon blog plutôt que sur Facebook. Je ne sais pas pour quelle raison, l'endroit me semble plus intime, je m'y sens davantage "chez moi".

Il n'y a pas très longtemps, j'ai pris conscience que je n'avais pas à jouer un rôle pour plaire ou faire ce que l'on attend de moi. Etre vrai, c'est parfois prendre le risque de déplaire, mais c'est encore bien plus risqué que de vouloir plaire en oubliant qui on est. Ca, c'est ma deuxième confidence. C'est élémentaire, je le sais bien, mais c'est difficile d'oublier d'être gentil lorsque la situation appelle une autre attitude et qu'on a oublié comment on fait pour rester proche de soi et se respecter.

Hier, Emilie n'était pas très en forme et j'ai accueilli quelques heures sa petite famille pour qu'elle puisse se reposer. J'en ai profité pour prendre des photos des loulous en pleine application artistique.
Le petit caractère de Léandre colle vraiment bien aux propos que je viens d'écrire.

Je vous souhaite une belle soirée et un très très beau dimanche.




Tu refuses d’entrer dans le moule ? Tant mieux !
Tu veux rester fidèle à ce qui fait de toi un petit garçon original ? Tant mieux !
Surtout, n’écoute jamais ceux qui te découragent et qui te font croire que pour plaire il faut oublier qui tu es.



mercredi 17 février 2016

CONFIDENCE I

Depuis plus de trois ans, ce qui était évident ne l'est plus, ce qui était dans l'ordre des choses ne l'est plus, ce qui semblait acquis s'est dissout.

Depuis plus de trois ans, je fais l'expérience de la mort brutale et injuste qui s'approprie une histoire inachevée d'à peine 20 ans, d'une histoire d'amour soudainement fragile dont il faut prendre soin, de diagnostiques médicaux effrayants brutalement posés, de la souffrance, puis du décès, encore, d'un des nôtres et de l'apprivoisement, jour après jour, d'une maladie improbable et errante qui s'est insinuée dans la vie de la chair de ma chair à l'âge où on ne devrait pas avoir à vivre au quotidien avec cette pénible réalité.

Le sens de la vie n'est alors plus tout-à-fait le même, il faut réapprendre ce que l'on savait à la lumière de l'expérience, ça change tout. Tout est déformé, le doute prend la place des certitudes, la peur celle de la confiance. Dans la tête, ça tourne alors que dans le coeur ça ralentit, et parfois ça gémit.

La vie devient alors urgente, il faut comprendre ce qu'il y a à comprendre et abandonner au mystère ce qui ne peut pas l'être. Les réflexions s'enchaînent, les priorités prennent une forme nouvelle. Mais ça ne se fait pas tout seul, c'est lent, ardu, on n'y croit plus et soudain une lumière s'allume, puis une autre. Des évidences se hissent péniblement au niveau de la compréhension et, fragiles encore, bousculent néanmoins la tristesse et le découragement.

Vous est-il déjà arrivé de prendre de la distance et de vous observer alors que vous vous agitez avec des doutes et des peurs, justifiés peut-être mais complètement inutiles, avec la furieuse envie de réintégrer la vie, la vraie, celle qui vous pousse en avant ? Cela m'est arrivé il y a peu et c'est ma première confidence. D'autres suivront.

La photo de ma page date de décembre. Oui, nous avons eu des journées magnifiques avant Noël, ce n'est pas courant dans un pays où la neige se pointe souvent en novembre déjà. Pour ce jour-là, j'ai reçu la consigne de me tenir prête à 9h00 du matin et de m'habiller pour une activité à l'extérieure.
Mes enfants avaient décidé que nous fêterions mon anniversaire sur lequel nous avions fait l'impasse en octobre. Deux équipes se sont mises en place. L'équipe cuisine composée de Flavie, Emilie et Arnaud ont pris possession de ma cuisine et l'équipe animation dans laquelle on retrouve celles qui ne vibrent pas au mot de "cuisine", Chloé et Morgane. Maëlle, le numéro trois de mes petits-enfants nous a accompagnées. Que du bonheur. Les filles m'ont fourré une étrille dans une main, puis expédiée dans le boxe d'Houdina avec la mission de la brosser jusqu'à ce qu'elle brille. Là, il y a eu du boulot. Ensuite, elles ont sellé l'animal rutilant et m'on aidée (et oui, je n'ai plus 20 ans non plus) à prendre place sur ma monture. Et nous voilà parties pour une balade géniale d'une heure et demi. J'ai même tenté des petits trots et poussé la chansonnette à plusieurs reprises au grand désespoir de Morgane ! A mon retour, tout le monde était à la maison et, à la manière des irréductibles Gaulois, nous avons terminé l'aventure autour de la table de la cuisine. Que demander de plus ? Rien, parce que ce genre de bonheur, ça ne s'invente pas, ça se vit à fond, ça se partage et se boit comme du petit lait. Je suis chanceuse d'avoir autour de moi des personnes qui ont à coeur de me faire autant plaisir.

Je suis bien bavarde aujourd'hui, mais je pense que la guérison passe aussi par la parole et le partage des instants de vie pénibles. A tout vouloir garder en soi, on retire à la vie, peu à peu, toute sa saveur, toute sa valeur. On s'enferme dans une non-vie qui n'est pas digne du cadeau qui nous est offert chaque jour.

Merci de m'avoir lue jusque là et merci à toutes celles et ceux qui se reconnaîtront et qui sont pour moi des personnes précieuses, des cadeaux de la vie.




Etre juste là et savourer sans
 se poser de questions l’instant
 qui s’offre, le bonheur de
 savoir que ce moment est
un moment d’exception.


mardi 16 février 2016

Trousse rectangle

Pour ma belle-soeur cette fois, un autre modèle pour un autre usage.
J'aime bien l'utilisation de tissu enduit, même si c'est un peu plus difficile à dompter.
J'ai conjugué mon amour de la couture avec celui des citations.

Belle fin de semaine et merci de vos sympathiques commentaires et de votre fidèle amitié.




dimanche 14 février 2016

cadeau de grand-mère....

Ma soeur est devenue grand-maman le 21 janvier 2016. Bienvenue à Jade !
A cette occasion, j'ai confectionné deux petites choses pour une grand-maman comblée.
Ces derniers temps, je passe beaucoup plus de temps autour de ma machine à coudre qu'autour de ma table de scrap, mais c'est juste histoire de revenir à une de mes premières passions.